La macrophotographie est une discipline qui passionne beaucoup de photographes car elle offre une perception du monde différente de celui que l’on connait en taille réelle.

Avoir un œil différent sur tout ce qui vous entoure est la clé de la réussite pour photographier au mieux les plantes, les insectes ou même les objets.

Vous focaliser sur des petits détails n’est pas la seule obsession pour réussir une bonne photo macro, car bien des surprises techniques vous attendent.

En effet, la photo macro peut sembler facile d’accès au premier abord, pourtant, la plupart des débutants échouent lors de la prise de vue car ils rencontrent de nombreux problèmes techniques, ce qui les empêchent d’arriver à des résultats convaincants.

En photographie, la règle est la même pour tout le monde, plus vous vous exercez, plus vos compétences deviennent grandes, plus vous affinez votre art et plus vous décuplez votre plaisir de photographier.

Ci-dessous, je vais aborder les principaux problèmes et difficultés techniques que vous devrez affronter en macrophotographie et comment y palier afin d’augmenter vos chances de réussis vos photos.

Le manque de lumière

En photographie, l’élément fondamental est la lumière, car sans elle, il ne peut pas y avoir de photo. C’est encore plus vrai en macrophotographie.

En effet, en fonction de l’accessoire, de l’objectif utilisé et du rapport de reproduction choisi, vous allez être confronté par un manque de lumière plus ou moins important qui va atteindre le capteur.

Étant donné qu’en macro on a tendance à travailler souvent avec de petites valeurs d’ouvertures pour augmenter la profondeur de champ, cela complique d’autant plus la tâche.

Plus l’intensité lumineuse environnante diminue et plus le risque d’obtenir une photo largement sous-exposée, voire totalement noire ou floue, est énorme.

Plusieurs solutions s’offrent à vous pour obtenir une bonne exposition.

Tout d’abord, n’oubliez pas que vous êtes tributaire de la lumière du soleil et que vous allez devoir jongler avec les trois paramètres d’exposition de votre appareil photo pour obtenir une exposition correcte.

C’est à dire que pour faire entrer plus de lumière, vous devrez jouer avec la sensibilité ISO, l’ouverture du diaphragme et la durée d’exposition.

En fonction du sujet (de sa nature, de sa vitesse) et de la lumière ambiante disponible, il ne vous sera souvent pas possible d’obtenir le rendu souhaité, c’est pourquoi vous devrez envisager d’autres solutions, plus efficaces.

Je veux bien sûr parler de la lumière artificielle, qui peut provenir d’une ou plusieurs sources lumineuses (flashes externes, cobras ou annulaires, et lampes leds).

Mais avant de savoir pourquoi cette solution est à privilégier, je vous invite à lire la suite pour bien comprendre.

En lumière naturelle sur trépied, vous pouvez vous permettre de réduire la vitesse d’obturation si vous photographier des sujets statiques, mais le problème se pose lorsque vous avez devant l’objectif des sujets en mouvement, comme des insectes qui se déplacent plus ou moins lentement ou qui volent, ou encore des fleurs qui peuvent se mettre à bouger au moindre coup de vent.

Bien sûr, vous pouvez choisir une valeur de sensibilité plus élevée pour augmenter la vitesse d’obturation, mais au risque de dégrader la qualité d’image et de perdre des détails dans l’image, une conséquence que vous ne souhaitez peut être pas.

Vous avez également la possibilité d’ouvrir un peu plus grand le diaphragme, toujours pour augmenter cette vitesse, mais cela aura pour effet de réduire la profondeur de champ et donc de restreindre la zone de netteté.

Le problème dans cette façon de faire est que vous n’êtes pas maitre de ce que vous souhaitez ou pas.

Imaginez alors les problèmes que vous allez rencontrer si vous souhaitez faire de la macro à main levée.

Attention, je ne dit pas qu’il n’est pas possible de photographier en lumière naturelle, mais simplement que vous aurez plus de difficultés à obtenir le rendu désiré, c’est tout.

Pratiquer la macrophotographie exclusivement en lumière naturelle est possible, mais demande une bonne maitrise des paramètres d’exposition.

Pour cela, vous devez savoir contrôler la lumière, la diriger, la modeler, déterminer son intensité et sa qualité. Or cette maitrise ne s’obtient pas rapidement lorsqu’on débute.

En macrophotographie, il est important d’avoir un contrôle total sur les paramètres de prises de vues ainsi que sur la lumière, c’est pourquoi les sources artificielle sont le plus souvent nécessaires.

Pourquoi s’en priver, elles sont efficaces et permettent à n’importe quel débutant d’obtenir des images bien exposées. Bien entendu, vous devez avoir quelques notions de bases d’exposition.

Selon moi, la façon la plus simple pour photographier en macro consiste à utiliser un flash annulaire.

Flash annulaire macro K&F Concept

  • Excellent rapport/qualité prix pour débuter
  • Procure des ombres douces
  • Compatible Nikon et Canon
  • Flash automatique TTL
  • Puissance NG14
  • Livré avec des bagues d'adaptation de 52mm à 77mm

En forme d’anneau, il se fixe directement autour de l’objectif et permet d’apporter une lumière sans ombres portées, douce, uniforme et suffisamment puissante pour exposer correctement vos images.

Il existe aussi des flashs à têtes multiples qui se fixent autour d’un anneau et que vous pouvez aussi détacher pour les placer où vous voulez.

Avez n’importe quel flash, c’est vous qui avez la main sur le dosage de la lumière.

Si vous trouvez que votre image est trop claire, vous pouvez baisser la puissance du flash sans toucher aux paramètres d’exposition et vice-versa.

Comparativement à la lumière naturelle, l’éclair du flash est un excellent moyen de figer le mouvement.

Vous pouvez photographier en macro avec un seul flash cobra, monté sur votre boitier et équipé d’un diffuseur adapté à la prise de vue macro. Cette façon de travailler donne de très bons résultats.

D’autres solutions d’éclairages peuvent aussi être envisagées, c’est à dire en mettant en place un mini studio avec des flashes déportés munis de diffuseurs et de réflecteurs de part et d’autre du sujet.

Bien que des solutions clés en main existent pour pratiquer la macrophotographie dans de bonnes conditions, il faut parfois user de sa créativité et être un peu bricoleur sur les bords pour fabriquer ses propres accessoires de support et trouver soi-même des moyens pour modeler la lumière.

Enfin, sachez que le flash intégré de l’appareil photo n’est en aucun la solution pour photographier en macro.

Une faible profondeur de champ

Le principal facteur à ne pas négliger en macrophotographie est la profondeur de champ.

Pour rappel, c’est la zone de netteté qui existe entre l’avant-plan et l’arrière-plan du sujet. On appelle l’étendue de cet espace net, la profondeur de champ.

Pour bien comprendre, une image ayant une faible profondeur de champ fait apparaître un sujet mis au point net, entouré de flou.

Alors qu’une grande profondeur de champ rend l’avant-plan et l’arrière-plan entièrement net.

Attention tout de même, puisqu’en macrophotographie, la profondeur de champ est vraiment très limitée, à cause du rapport de grandissement, et vous ne permettra pas obtenir une image entièrement nette à la prise de vue.

Photo by Donald Jusa

Si vous tenez à augmenter la zone de netteté, c’est à dire obtenir une plus grande profondeur de champ, vous devrez utiliser la technique du bracketing de mise au point (également appelé focus stacking).

Cela consiste à prendre plusieurs dizaines de photos à différents plans de mises au point que vous allez ensuite empiler dans un logiciel de traitement d’images.

En théorie, la technique du focus stacking est assez simple à comprendre, mais en pratique, plutôt longue à mettre en oeuvre.

Si vous débutez, ne vous empressez-pas de l’utiliser dans l’immédiat, mais attendez d’avoir plus d’expérience.

Cela dit, la profondeur de champ est un élément fondamental de la prise de vue, car c’est ce qui permet d’attirer l’attention sur une partie de l’image.

C’est vous qui décidez d’orienter le regard sur un détail précis et comment mettre en valeur un sujet dans son environnement naturel.

La mise au point

En macrophotographie, la mise au point est l’une des difficultés techniques majeures que vous devez apprendre à maitriser.

Selon la définition la plus stricte, le terme « macrophotographie » représente l’image d’un sujet mise au point à un rapport de grandissement de 1:1 et plus.

À ce niveau de grossissement, la profondeur de champ est extrêmement faible et il suffit de déplacer votre appareil photo de quelques millimètres vers l’avant ou vers l’arrière pour le constater.

En macro, la petite zone de netteté effective ne vous permet pas de voir et de photographier un sujet entièrement.

Une simple erreur de décalage de focalisation peut engendrer une image floue et inexploitable.

C’est toute la difficulté en macro, réussir à faire correctement la mise au point au bon endroit sur votre sujet.

Pour cela, il y a deux options qui s’offrent à vous, la mise au point automatique et la mise au point faite manuellement.

En ce qui concerne l’autofocus en macrophotographie, beaucoup vous diront qu’il apporte plus d’ennuis que de confort lors de la prise de vue et je suis bien d’accord avec ça après avoir essayé de nombreuses fois.

Je ne vous le recommande donc pas pour une raison très simple et parfaitement logique.

La profondeur de champ est si réduite que l’AF peut prendre un certain temps pour faire une bonne mise point, et il arrive même très souvent qu’il n’y parvienne pas.

Cela est du à de multiples facteurs, notamment à un manque de lumière, un sujet qui se déplace trop rapidement ou tout simplement vos tremblements qui empêchent l’autofocus de faire le point correctement.

Vous devez garder en tête que l’utilisation de l’autofocus en macro est très aléatoire et ne vous garantit pas une parfaite mise au point, je dirais même qu’il peut parfois vous faire perdre un temps précieux.

Imaginez que vous avez toutes les conditions réunies (lumière, arrière plan) pour photographier un insecte craintif et se déplaçant assez vite.

Vous décidez d’utiliser l’autofocus pour le suivre et ne le quittez pas du viseur, jusqu’à ce que les conditions de prises de vues ne soient plus favorables.

L’autofocus peut alors se mettre à patiner et ne pas parvenir à faire la mise au point sur le sujet.

Je suis sûr que vous seriez vraiment déçu et remettriez immédiatement en cause l’autofocus de votre appareil photo. J’exagère peut être, mais c’est souvent le cas.

Après, je ne dis pas qu’il ne faut absolument pas utiliser l’autofocus en macro, car il peut parfois être terriblement efficace, mais pour cela, il faut savoir le maitriser.

Photo by Roberto Aldrovandi

Le plus simple est que vous essayez par vous-même pour comprendre son fonctionnement et jugez si vous êtes à l’aise avec.

Quand bien même il soit délicat à l’utiliser en macro, voici la marche à suivre pour réaliser une mise au point sur un sujet en mouvement :

  1. Pour ce faire, vous devez d’abord sélectionner un seul collimateur ou un petit groupe de collimateurs sur votre appareil photo, afin d’être le plus précis possible.
  2. Il vous suffit ensuite de viser votre sujet et de cadrer correctement votre image en veillant à ce que la zone que vous souhaitez rendre nette se situe précisément sur le collimateur AF actif.
  3. Reste ensuite à maintenir brièvement le déclencheur à mi-course de manière à faire le point correctement sur votre sujet et de permettre à l’autofocus de le suivre, à condition que vous soyez dans le mode AF continu.
  4. Il est très important que vous veillez à ce que votre appareil photo ne bouge pas à ce moment là.
  5. Prenez alors votre photo le plus vite possible tout en évitant de maintenir le doigt appuyé sur le déclencheur trop longtemps.

En effet, vous devez retenir que si trop de temps s’écoule entre le moment où vous faites la mise au point et le déclenchement, votre sujet peut avoir décidé de changer d’endroit plus ou moins rapidement, ce qui peut facilement déplacer le point de focalisation.

Ce désagrément peut se produire si vous bougez légèrement (à cause de tremblements, de micro chocs, d’une position instable, d’une respiration trop intense) ou si votre sujet se déplace dans une zone compliqué pour l’autofocus (problème de contraste, changement brutal de lumière, d’éléments perturbateurs dans le cadre), alors cela peut suffire à l’empêcher de réaliser une bonne mise au point automatique.

Après avoir pratiqué longuement la macrophotographie, je sais par expérience que l’autofocus n’est pas un moyen fiable pour garantir une bonne mise au point en toutes circonstances.

Le mode manuel reste pour moi comme beaucoup de macrophotographes,

la seule solution vraiment efficace pour obtenir une MAP précise et parfaite
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Elle est principalement recommandée pour photographier des sujets immobiles ou qui se déplacent lentement.

Mais encore faut-il savoir s’y prendre correctement.

Tout d’abord, je vous recommande de stabiliser votre appareil photo, idéalement sur un trépied.

En effet, en macrophotographie, il est parfois difficile de faire une mise au point précise et délicate étant donné la profondeur de champ très réduite, c’est pourquoi on utilise un trépied.

À la moindre erreur, vous pouvez obtenir une photo floue à cause d’une mise au point ratée.

La photo macro extrême ci-dessous est le résultat d’un empilement de mises au point (focus stacking).

Elle a été réalisée avec un objectif macro, couplé à objectif de microscope et des bagues allonges.

Photo by Adnan Denir

Voici les étapes que vous devez suivre pour vous permettre de faire une mise au point optimale à l’aide d’un trépied :

  • Tout d’abord, débrayez l’autofocus pour passer en mode manuel et tournez la bague de mise au point pour vous caler sur la distance minimale de votre objectif.
  • Composez et cadrez votre image.
  • Ensuite, vous devez avancer ou reculer jusqu’à ce que votre sujet apparaisse net dans votre viseur. Vous allez me dire qu’avec un trépied, ça ne doit pas être très pratique.
  • En effet, c’est pourquoi l’intérêt d’un rail de mise au point ou rail micrométrique prend alors tout son sens lorsqu’on fait le point manuellement avec un trépied. Sans cet accessoire, c’est tout de même possible mais beaucoup plus fastidieux.
  • Ensuite je vous recommande de vous aider du mode Live View de votre appareil photo pour ajuster très précisément le point ou encore du focus peaking si votre appareil photo le propose.
  • Lorsque votre sujet est parfaitement net, il ne vous reste plus qu’à déclencher.

Pour faire une mise au point manuelle à main levée en macro, c’est à peu près la même chose, à quelques différences près :

  • Passez en mode de mise au point manuelle et faite le point sur votre sujet à partir de la distance minimale de votre objectif.
  • Après avoir composé et cadré votre image, déplacez d’avant en arrière votre appareil photo jusqu’à ce que votre sujet soit net, tout en veillant à votre stabilité durant la prise de vue. C’est important de respecter cette recommandation.
  • Il faut savoir que c’est difficile d’obtenir une mise au point manuelle précise en station debout, c’est pourquoi je vous conseille de choisir une autre posture, plus stable.
  • Vous pouvez par exemple vous accroupir ou vous allonger au sol et utiliser vos coudes pour stabiliser au mieux votre appareil photo.
  • Essayez dans la mesure du possible de trouver un support naturel (mur, arbre etc…) sur lequel vous pouvez vous appuyer pour stabiliser votre boitier.
  • Lorsque tout est ok, appuyez immédiatement sur le déclencheur.
  • Vous pouvez vous permettre d’utiliser le mode rafale de votre appareil photo pour maximiser vos chances d’obtenir une mise au point parfaite.

En pratiquant régulièrement et en appliquant ces étapes dans l’ordre au moment de la prise vue, vous avez toutes les chances de réussir une bonne mise au point.

La map manuelle vous permet d’être prêt à déclencher au bon moment, sans craindre qu’un quelconque automatisme vienne perturber la prise de vue. De plus, elle vous permet de vous concentrer plus sereinement sur votre sujet et votre cadrage.

En utilisant l’AF, il est quasiment impossible d’obtenir une telle réactivité.

Bien évidemment, pour les sujets se déplaçant rapidement, la mise au point manuelle est généralement moins précise.

Mais cela ne signifie pas qu’il est impossible de se concentrer sur des sujets minuscules qui bougent.

Avec de l’expérience, vous arriverez à anticiper les mouvements et même parfois prévoir le déplacement naturel de certains insectes.

Certes, c’est un long travail d’observation mais ô combien passionnant et formateur pour votre progression en macro.

Les facteurs qui influent sur la profondeur de champ sont :

La zone de netteté est très importante en macrophotographie et plusieurs facteurs rentrent en compte.

L’ouverture du diaphragme :

C’est le facteur principal qui a le plus d’impact sur la profondeur de champ.

En macro, je vous recommande d’utiliser des petits valeurs d’ouvertures (f/8 minimum) pour maximiser la netteté sur vos images, mais vous pouvez très bien faire des photos avec une grande profondeur de champ.

Vous devez simplement retenir que plus le chiffre est grand (F/16 par exemple), plus grande sera la profondeur de champ.

À l’inverse, plus la valeur d’ouverture sera faible (f/2.8 par exemple), plus restreinte sera la zone de netteté.

Par contre, en macrophotographie, la différence de profondeur de champ entre ces deux valeurs n’est pas énorme.

La longueur focale de l’objectif :

Celle-ci influe également sur la profondeur de champ, visuellement parlant.

En effet, pour une même distance sujet/appareil/ouverture, vous pouvez constater que la profondeur de champ est différente entre un grand angle (par exemple 24mm) et un téléobjectif (par exemple 85mm).

Or d’un point de vue technique, si vous vous déplacez et que vous modifiez cette distance pour finalement obtenir le même cadrage avec ces deux focales différentes, tout en gardant la même ouverture, vous remarquerez que la profondeur de champ est identique sur les deux photos.

Dans les faits, c’est difficilement réalisable car il faudrait obtenir le même point de vue pour chaque focale pour le démontrer.

C’est pourquoi on continu à dire que la longueur focale a une influence perceptible sur la profondeur de champ.

Pour avoir une grande zone de netteté en paysage, on répète qu’il faut utiliser des focales plus courtes (exemple des grands angles), et c’est vrai.

À l’inverse, vous aurez du mal à obtenir une grande profondeur de champ avec un téléobjectif.

Cas particulier, en macrophotographie, la profondeur de champ de dépend pas de la focale mais du rapport de grandissement, de l’ouverture et du cercle de confusion.

La distance de mise au point :

L’autre facteur qui influence la profondeur de champ est la distance de mise au point, c’est à dire celle qui sépare l’appareil photo du sujet.

Plus vous êtes proche du sujet pour faire la mise au point et plus la profondeur de champ sera faible, c’est pourquoi en macro on dispose d’une infime zone de netteté.

À l’inverse, plus vous vous éloignez du sujet à photographier, plus vous obtiendrez facilement une plus grande profondeur de champ.

La stabilité de l’appareil photo et du photographe

En macrophotographie, la stabilité est un facteur de risque, c’est pourquoi elle doit être votre priorité absolue au moment de la prise de vue.

Vous devez être parfaitement stable lorsque vous allez pratiquer, et vous sentir vraiment à l’aise avec votre appareil photo car vous serez parfois contraint de prendre des positions au sol assez inconfortables.

Pour assurer des photos nettes à main levée en macro et ainsi éviter des flous de bougés, vous devrez maintenir une vitesse d’obturation proportionnelle à la focale de votre objectif.

De plus, afin de viser correctement et réussir votre mise au point, il est indispensable de bien tenir votre appareil photo.

La bonne façon de faire est de soutenir votre objectif avec votre main gauche et de bien plaquer vos coudes contre vous.

Votre stabilité n’est donc pas à négliger quand vous n’utilisez pas de trépied : vous devez absolument trouver une posture stable, tenir fermement votre boitier entre vos mains, de manière naturelle et confortable, et retenir votre respiration au moment d’appuyer sur le déclencheur.

Une astuce complémentaire efficace et bien pratique pour obtenir très bonne stabilité avec votre appareil photo est d’employer « la technique de la ficelle ».

Pour cela, munissez-vous d’un bout de ficelle assez long puis entourez-le autour de votre objectif.

Évaluez la distance qui sépare le sujet du sol et utilisez suffisamment de longueur pour tendre la ficelle en maintenant son extrémité sous votre pied.

Cette tension permet de stabiliser votre appareil photo et de diminuer les micros tremblements et vibrations engendrées par vos mains sous l’effet du poids de l’appareil.

Je vous recommande fortement d’utiliser la technique de la ficelle en macro lorsque vous n’avez d’autres choix que de photographier debout à main levée.

Cette technique est également valable si vous souhaitez photographier au ras du sol, mais il est préférable de vous allonger et prendre appui sur vos coudes.

Vous pouvez aussi vous munir d’accessoires qui puissent vous servir de support pour votre appareil photo, tel qu’un bean bag ou encore un petit sac rempli de riz.

Maintenant, pour vraiment assurer une stabilité optimale, je vous recommande plutôt d’utiliser un trépied pour photographier en macro, en ajoutant un rail micrométrique, car sans ce dernier, le trépied n’est pas vraiment pratique à utiliser.

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Si vous désirez encore plus de flexibilité, il est préférable qu’il soit muni d’une colonne centrale inclinable.

Grâce à celle-ci, vous pourrez facilement orienter votre appareil photo vers le sujet et ainsi varier les cadrages plus rapidement, tout en garantissant une parfaite stabilité.

De plus, l’usage du trépied vous permet de libérez vos mains afin que vous puissiez placer vos éclairages dans votre scène.

Enfin, si vous avez l’impossibilité de prendre avec vous un trépied lors de vos balades macro, je vous conseille tout de même d’emporter un mini trépied.

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C’est selon moi une option de secours bien pratique car elle facilite les déplacements et minimise l’encombrement, tout en vous permettant d’avoir un support relativement stable pour certaines prises de vues, notamment au ras du sol.

Vous l’aurez compris, la stabilité en macro est essentielle et ne doit pas être négligée.

Conclusion

Après avoir passé en revue les multiples aspects de base de la macrophotographie, vous comprenez pourquoi c’est une discipline qui donne du fil à retordre pour nombreux photographes débutants.

Nous venons de voir qu’il y a beaucoup de termes techniques à retenir et que les difficultés à surmonter sont nombreuses pour réussir à faire de bonnes images.

C’est souvent à cause de celles-ci que de nombreux débutants abandonnent.

Sachez qu’il y a toujours une solution pour résoudre les problèmes, c’est pourquoi vous devez persévérez et ne rien lâcher.

Pour le mot de la fin, je dirais que la macrophotographie vous apprend à devenir patient, car la nature ne vous appartient pas lorsqu’elle se dévoile à vous.

Prenez tout le temps qu’il faut pour observer et photographier, ne vous arrêtez pas à quelques images, faites en plusieurs et faites différents tests, c’est comme cela qu’on progresse.

Variez les angles de prises de vues, multipliez les réglages et les sujets, à plusieurs endroits, sous différentes conditions de lumière, avec divers accessoires.

Enfin, n’oubliez pas que le matériel photo n’est qu’un outil et que même avec un petit budget vous pouvez vous lancez en macro et obtenir de belles images.

Il en revient donc à vous de choisir le matériel adéquat selon vos moyens et les résultats que vous souhaitez obtenir.

Avec de l’expérience sur le terrain, vous allez acquérir beaucoup de connaissances et vous constaterez rapidement que votre travail deviendra de plus en plus qualitatif.

Cet article touche à sa fin, si vous avez apprécié tous ces conseils de prises de vues en macro, je vous invite à le partager et à laisser un commentaire.

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